L’annulation par le Conseil d’État du décret interdisant les emballages plastiques pour la vente de fruits et légumes frais est une décision sidérante.
Certes, le Conseil d’État applique le droit : il rappelle que la France aurait dû attendre les instructions européennes pour aligner sa législation. *
Mais à force de vouloir respecter scrupuleusement les procédures administratives, nous renonçons à une action écologique essentielle.
🔎 Cette décision est un symbole criant de nos contradictions collectives.
Nous savons que chaque jour, des millions de tonnes de plastique envahissent les sols, les mers et les estomacs des espèces vivantes, y compris les nôtres. Nous savons que des alternatives existent. Nous savons que nos engagements climatiques et environnementaux nécessitent des actes concrets, pas des attentes bureaucratiques. Pourtant, ce décret est annulé, et la vente de fruits et légumes frais sous emballage plastique redevient autorisée.
✖️ La situation frôle l’absurde : un combat mené de longue date pour réduire les emballages plastiques est stoppé net parce que la France n’a pas attendu une validation européenne.
Est-ce cela, notre priorité ?
Est-ce cela, notre urgence ?
Nous sommes dans une situation où l’environnement est relégué au second plan derrière des considérations procédurales, alors même que nous avons les moyens, ici et maintenant, d’agir. En annulant ce décret, nous acceptons de revenir en arrière dans la lutte contre les déchets plastiques. Pire, nous envoyons un signal déplorable à toutes celles et ceux qui se battent pour une transition écologique rapide et ambitieuse : le statu quo administratif l’emporte sur l’urgence climatique.
Ne nous trompons pas : cette décision est une défaite collective
1️⃣ Pour le climat.
2️⃣ Pour la biodiversité.
3️⃣ Pour la santé des générations futures.
Mais nous ne devons pas en rester là.
Cette décision montre que les cadres juridiques actuels sont insuffisants pour répondre à l’urgence environnementale. Il est temps de bâtir des processus décisionnels qui placent l’écologie au cœur des priorités, quitte à bousculer quelques habitudes administratives.
À celles et ceux qui, comme moi, refusent d’abandonner : restons mobilisés. Rappelons que chaque geste compte, et que chaque recul administratif est une bataille que nous devons reprendre. L'urgence écologique ne peut pas attendre des délais dictés par des calendriers bureaucratiques.
Nous avons besoin d’une France qui assume son rôle de leader, quitte à déplaire à quelques lobbies. Parce qu’à la fin, c’est notre planète – et notre avenir – qui en paient le prix.
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